VISIONS- ( LES YEUX DU 7EME ART )
La conception du documentaire « les yeux du 7eme art » prend une autre tournure. J’ai longtemps réfléchis au deux lignes directrices du documentaire :
L’importance des directeurs de la photographie dans le cinéma en tant qu’art et l’osmose entre le documentaire et la fiction.
Le premier thème se trouve en majorité dans le fond du documentaire. Des spécialistes, une voix off, des images montrent et parlent de ce métier. En contrepartie, la forme du documentaire s’intéresse à cette ambiguïté de la fiction dans le documentaire. Le travail sur la forme se trouve donc être une recherche voulue de fiction dans une œuvre documentaire. C’est une caricature de ces documentaires si peu documentaire que j’aimerais faire afin de donner conscience au gens que ce qu’il voient n’est peut être pas une vérité objective. Le documentaire, si peu fictionnel soit il montre une ou plusieurs facettes d’une réalité.
Par des scènes très travaillées, presque jouées mêlées à des scènes de totale fiction ou encore de total entretient direct, je veux extirper cette problématique pour l’exposer au spectateur.
Ce qui ressort aussi de ce questionnement est aussi que je souhaite insister que ce documentaire montre mon point de vue. Certains peuvent penser que le directeur de la photographie est inutile. Il ont le droit de penser cela et ce documentaire ne seras pas objectif, il seras mon avis sur cette question.
Mais comme je l’ai dit auparavant j’ai réfléchis là dessus et une autre méthode de réalisation tout autant intéressante est apparus, d’autant plus qu’elle me parais novatrice.
Si le meilleur moyen de faire un documentaire était de ne pas faire sois même la réalisation ?
Je m’explique, si, chaque témoignage était directement et librement réalisé par celui qui parle : que lui même choisisse un lieu et parle, dit ce qu’il veux sur le thème du documentaire ?
La question du réalisateur serais remise en cause, car le réalisateur serais en partie effacé, chaque personnage fait davantage ressortir son caractère sur son témoignage.
Ainsi ce serais des suites de visions, de regards sur ce métier et mon rôle se limiterais à les rassembler, et donner une forme esthétique et significative au documentaire.
Je pense que la meilleur réalisation de ce documentaire serais une alliance entre ces deux systèmes.
Imaginons, le film commence. Il débute par une séquence de fiction introduisant le thème.
Un spectateur :
- Mais qui est cet acteur ? Il me semble que c’est un directeur de la photographie ?
Et oui, première ambiguïté, la séquence de fiction comporte des éléments de la réalité, ce qui nous rappel au passage que lorsqu’on voit des acteurs dans un films, c’est en partie documentaire : nous voyons des comédiens faire leurs travail.
Le film continue, le titre arrive.
Noir
Un directeur de la photo témoigne des sa visions des directeurs de la photographie et s’ensuivent d’autres témoignages. Bizarrement, les images sont bien différentes, tout comme la lumière…comme si le réalisateur n’était pas le même… évidemment puisque chaque personne qui est devant la caméra auras choisis son cadre, sa lumière.
Entre chaque parties on suis le portrait d’un directeur de la photographie actuel ou pas.
Ce sont les parties documentaires les plus classique du film. Et, plus le film défile, plus on arrive à être conscient de la maîtrise qu’à ou non un réalisateur sur son film.
Je veux que chaque spectateur qui regarde ce documentaire sache qu’il peut être conditionné et que ce qu’il regarde est l’interprétation d’un point de vue.
Dans la construction du fond, la plus brut j’aimerais reprendre la charte de l’image de l’AFC, qui retrace chronologiquement le rôle du directeur de la photographie dans un film. Ainsi, y ajoutant des portraits entre chaque partie le plan du film pourrais ressembler à ça :
A – Introduction avec une partie fiction.
1b - Définition du terme Directeur de la Photographie
1c – Pierre Lhomme
2 - Etude du projet avec la réalisation et la production
2b – Willy Kurant
3 - Définition de la filière technique
3b – Edmond Richard
4 - Constitution de l’équipe Image
4b - Mathieu Pansard ( ? )
5 - Essais et tournage
5b - Les grands directeurs de la photographie Français
6 - Montage et finitions
7 - Conclusion
Evidement la structure du film pourras évoluer et être plus ambiguë, moins structuré.
Dans les détails techniques omis il faut rappeler que ce seras un film tourné en numérique au format 4/3 , ayant très peu de moyen. C’est pour cela que le contenu se doit d’être irréprochable tant dans le montage, l’image et le son.
Landais Nicolas
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